27 mars 2023: départ de Limoges pour aller à Budapest passer quatre jours de visites intenses car la ville offre de remarquables monuments: sur la colline de Buda, le château royal, non loin du Bastion des pêcheurs où on peut flâner en admirant le panorama sur la ville ; Pest  propose le Parlement avec son somptueux double escalier de 96 marches tendues de velours rouge et les emblèmes de la nation : la croix et la double couronne du premier monarque hongrois, le roi Etienne. 

Eglise Mathias, aussi appelée Eglise du couronnement

Les lieux de culte valent la visite. Nous avons ainsi découvert à Buda la richesse ornementale de l’église Mathias datant du XVème siècle. Sous les ors de ses murs nous avons pu imaginer le faste du couronnement de l’empereur François-Joseph et son épouse Elizabeth dite Sissi, au son de l’orgue joué par Liszt. A Pest, nous avons découvert la basilique Saint-Etienne, la plus grande de la ville, imposante par son style néo-classique et abritant les reliques de la saint Dextre du roi Etienne. La grande synagogue, la plus grande du monde après celle de New-York, reconnaissable par ses deux tours à bulbe de style mauresque, vaut aussi le détour. Liszt et Saint-Saëns y ont joué de l’orgue et le musée attenant est intéressant.

Sissi

Deux musées ont retenu notre attention : la Galerie Hongroise, dans le château de Buda, où on peut découvrir et admirer les artistes hongrois comme Ripple-Ronai Joseph, le nabi hongrois, ou Munkacsy Mihaly.

Le musée des beaux-arts, quant à lui, propose de superbes tableaux de Goya, Vélasquez, Van Dyck et aurait mérité une plus ample visite !

N’oublions pas non plus les bains, ces fameux bains de sources chaudes : personne ne nage mais, toutes générations confondues, on s’assied, on papote et on passe d’un bassin à l’autre, de l’intérieur à l’extérieur. Oui, l’après-midi passé aux bains Szechenyl restera dans nos mémoires 

Le séjour a comporté aussi des moments forts : la promenade en bateau, le soir, sur le Danube où tous les monuments brillamment éclairés s’offrent aux regards ; le concert de grande qualité à l’académie de musique où l’orchestre symphonique de la radio hongroise nous a régalés de deux symphonies de Schubert et que dire du dîner au son de la musique tzigane, le dernier soir ?

Ainsi, ce fut un séjour dont chacun se souviendra : notre guide, Erika, était aussi charmante que cultivée, le groupe convivial, sympathique et agréable ; enfin, Budapest, tampon entre Orient et Occident, ville chargée d’histoire, si souvent envahie, dominée, blessée mais éprise de liberté, Budapest mérite qu’on s’y arrête !

Compte -rendu : Nicole Labbe

Photos : Corinne Bordas