Présentation de Catherine Joly 

Madame la présidente, chère Pascale, 

Madame la past-présidente, chère Isabelle, 

Madame la présidente d’honneur, chère Solange, 

Chères amies,

J’ai l’honneur et le grand plaisir de vous présenter Catherine Joly.

Même si cela peut prêter à sourire, je peux dire sans exagérer que Catherine est une vieille connaissance de Monique Muyard, de Marie-Thérèse Oudin et de moi-même, ses trois marraines dans les faits.

Nos premières rencontres datent d’environ 40 ans dans les couloirs du Sénat, puisqu’elle venait  parfois dîner ici même avec son mari, qui était l’un de nos proches collègues. À l’époque, ayant terminé ses études de droit, elle préparait un concours d’entrée dans l’administration de l’Assemblée nationale, concours qu’elle a réussi brillamment en 1983. 

Au sein de l’Assemblée nationale, Catherine a accompli une carrière exemplaire, jusqu’à devenir en 2014 directrice du service du compte rendu de la séance (le compte rendu publié au Journal officiel des débats de l’Assemblée nationale), et première femme à occuper ce poste.

Au cours de cette carrière intense, le rythme effréné des séances, les débats parfois houleux et les très longues nuits de travail ne semblaient pas avoir de prise sur elle. Quelle que soit l’heure de fin de la séance et donc le peu d’heures de sommeil, collègues, députés et ministres ont toujours vu apparaître le lendemain une femme élégante, au visage serein. 

Catherine est d’un naturel très aimable, toujours gaie et souriante. Elle est dotée d’une grande capacité d’adaptation, aime la convivialité et discute avec aisance et brio avec tout le monde. Celles d’entre vous qui ont eu l’occasion de la côtoyer au cours des dernières semaines, au ciné-club, au goûter de Noël, au musée Carnavalet ou à la conférence de Jean-François Clervoy, s’en sont d’ailleurs rendu compte. 

Voilà 3 ans, après 35 ans d’activité professionnelle, Catherine a choisi d’anticiper un peu son départ de l’Assemblée nationale afin de disposer enfin de temps pour elle sans risquer d’être rappelée pour une séance imprévue ou une session extraordinaire du Parlement. Elle ne manque pas d’idées pour s’occuper, car elle aime les voyages, notamment en Italie et en Espagne, le ski, la musique, notamment baroque, les spectacles de danse, de théâtre, les expositions, en un mot les activités culturelles, et elle conserve  bien sûr un goût prononcé pour la politique. 

Je ne peux terminer cette présentation sans vous conter une anecdote: en septembre 2018, Catherine déjeunait au restaurant Le Fumoir avec sa mère et son fils cadet, Nicolas. À un moment, sa mère attire son attention sur un groupe de femmes particulièrement élégantes. Catherine regarde… et découvre tout d’abord Monique Muyard, puis Marie-Thérèse Oudin au milieu de cette belle assemblée féminine. Il s’agissait en fait d’un déjeuner avec nos amies Lycéennes belges.

Je résume donc : une personne élégante et cultivée, qui aime les activités culturelles et la convivialité, et qui admire des Lycéennes avant même de connaître l’existence du Lyceum ! Je ne doute pas que vous serez d’accord avec moi : Catherine a toute sa place au sein du Lyceum Club International de Paris, et je lui souhaite d’être très heureuse avec nous. 

                                                                                                                      Françoise Wiart


Présentation de France Barjou

Je suis heureuse et fière de vous présenter une nouvelle lycéenne, France Barjou ; pour certaines d’entre vous France est un visage familier puisqu’elle avait participé à quelques visites d’expositions et autre sortie de fin d’année du temps de Femmes Actives. 

 Elle a depuis ralenti son rythme professionnel et peut maintenant rejoindre notre association. 

France est une amie.

Pour vous la présenter je vais donc évoquer son évolution professionnelle, très riche, très dense. 

Ton parcours , ma chère France débute dans les années 80 , tu te lances dans l’univers de la mode et deviens responsable du showroom de Pierre Cardin ... tu ne t’y attardes pas, six ans plus tard tu rejoins un bureau d’études de projets industriels au service des appels d’offres .Tu ne t’y attardes pas non plus , tu es en effet très vite rattrapée par l’histoire entrepreneuriale de ta famille :  ton père et ta mère dirigent chacun leur propre société, la famille se vit comme  « une sorte d’incubateur de culture entrepreneuriale »…tout naturellement ton parcours s’inscrit alors au sein d’une des sociétés familiales : entre le cartonnage ondulé et l’emballage métallique , ton cœur balance , tu choisis finalement la seconde et «manages«  ainsi dans les années 90 les ventes , le marketing ,les partenariats à l’international -en particulier avec la Chine - de cette société - Metpco -dont tu intègres ensuite le conseil d’administration.  . 

Bon sang ne saurait mentir, cet esprit d’entreprendre encourage et facilite les initiatives originales : ainsi quelques années plus tard - nous sommes dans les années 2000, séduite par le bambou que tu découvres en Asie, tu lances aussitôt une agence d’importation de ce matériau destiné au revêtement de sol pour des architectes de renom. Ce fut un grand succès ! 

En parallèle, autre grand succès et non des moindres une vie familiale harmonieuse auprès de ton mari et de vos trois filles.

Arrivent ensuite la cinquantaine et son lot de questionnements, le temps de la maturité  est venu : ce bagage d’expériences , cette énergie de créer , d’avancer que tu as mis au service de ta vie entrepreneuriale t’ont permis  « d’ouvrir tes ailes » , te poussant à réfléchir au sens que tu avais alors envie de donner à ton parcours professionnel ;  tu découvres et te formes alors à la thérapie Trans générationnelle et à la psycho généalogie  - là il ne s’agit plus de ta famille  et de la transmission associée mais bien de celle de tes patients - tu crées ton cabinet de thérapeute en 2017 . 

Écouter, faire grandir, accompagner l’autre, pour l’aider à lâcher ses souffrances et trouver une forme de liberté, voici ce qui devient ta passion, ton nouveau métier. 

 .

Certaines d’entre vous se demandent sans doute ce qui se cache derrière ce concept encore peu connu : la thérapie Trans générationnelle. Et pourtant ! Qui n’a pas dans son entourage plus ou moins proche des personnes qui ont tout pour être heureuses et qui, sans comprendre, se retrouvent dans une situation de grande détresse psychologique ?

La thérapie Trans générationnelle nous invite à « rechercher dans l’histoire familiale l’origine de certains de nos troubles psychologiques, de nos émotions, de nos comportements ou événements que nous vivons ». Cette approche thérapeutique tente d’expliquer nos luttes intérieures par certains événements qui ont bouleversé nos aïeux et auraient eu des répercussions sur nous. On parle de « traumatismes Trans générationnels » voire même de « fantômes familiaux ».

 C´est cette nouvelle voie que tu as choisie désormais d’explorer, ma chère France, Thérapeute : te pencher sur les blessures des uns, faire rayonner ton dynamisme pour aider à résoudre les conflits psychiques des autres, remonter le temps de l’histoire familiale de chacun par ton écoute attentive.

Pour conclure, vous l’aurez compris, France est une belle personne au sens propre comme au sens figuré. Dans sa lettre de motivation elle précise « j’ai envie de faire partie du Lyceum pour partager, créer des liens, sentir une complicité, appartenir à un groupe, transmettre à ceux qui en ont besoin mon énergie joyeuse et dynamique ». 

Chère France tu as ouvert la bonne porte, bienvenue au Lyceum au sein duquel je gage que les belles valeurs qui t’animent trouveront leur plein épanouissement ! 

Isabelle Schlumberger


Présentation d'Ingrid Nappi

En l’absence de ses marraines, Florence Scholten et Annick Fréard du club de Bretagne, j’ai le plaisir de vous présenter Ingrid Nappi et j’espère faire honneur à un CV impressionnant. Le format 3 minutes ne permettra pas de lui rendre justice et je la prie ainsi que vous toutes de m’en excuser par avance.

Ingrid est docteur es sciences économiques appliquées de l’Université de Paris XII et a une longue et très belle carrière dans les milieux universitaires tant en France qu’à l’étranger.

Elle est professeur des Universités et intervient à ce titre à l’ESSEC où elle est la titulaire fondadrice de deux chaires : une en immobilier et développement durable et une deuxième en « Workplace management ». Elle est aussi fondatrice du Grand prix Essec de la ville solidaire et de l’immobilier durable. Elle intervient également à l’école des Ponts /ParisTech , à l’université de Paris-Sorbonne-Abudhabi et à la prestigieuse Paris School of Economics sans oublier l’Université de Saint-Louis à Bruxelles.

Ingrid est une économiste reconnue spécialisée dans l’immobilier, le développement durable, la ville et le « workplace management » et est intégrée dans de nombreux comités d’experts et de scientifiques pour les ministères des finances, de la culture ou encore le Grand Paris.

Elle est aussi administratrice dans plusieurs écoles, associations et observatoires et a une activité de conférencière très active auprès des media.

Au-delà de ses multiples interventions, publications et contrats de recherche, Ingrid apporte plusieurs choses importantes à notre club

-       Bien-sûr, la capacité à animer des conférences passionnantes pour nous informer sur des sujets d’actualité que sont le grand Paris, le développement durable, la compréhension de l’immobilier d’entreprise dont l’impact du télétravail pour ne citer que quelques exemples. 

-       Mais surtout elle un talent de musicienne exceptionnelle. Ingrid joue remarquablement du piano ainsi que du violoncelle. Elle a émerveillé les invités des 40 ans du club de Bretagne avec un très beau récital de musique romantique et je sais qu’elle sera ravie de jouer pour nous toutes. 

Je suis très heureuse qu’une personnalité aussi dynamique, moderne et complète nous rejoigne et je vous remercie de vous joindre à moi pour lui souhaiter la bienvenue.

Pascale Anderson Mair