Doisneau était loin d’imaginer le retournement spectaculaire actuel de la société avec le boom du vélo pour des raisons en particulier écologiques. Pendant la guerre, Doisneau filme l’actualité : files d’attente interminables devant les boulangeries etc. Puis il rentre dans la Résistance. Grâce à ses talents de graveur il fabrique des faux[ papiers et des nombreux tracts. Il filme la Libération de Paris ce qui contribuera à sa célébrité. Avec le développement du vélo il filme les courses du dimanche dans les vélodromes comme l’anneau de vitesse de Montlhéry. Malheureusement à partir des années 1960, “la petite reine” laisse la place à une nouvelle reine: l’automobile. Le vélo disparait des rues car jugé démodé et dangereux.