Plus classique mais tout aussi contemporain , Philippe Cognée
propose de très imposantes fleurs qui semblent se faner. Ainsi que d’inquiétantes forêts, dont on décèle les plus infimes détails grâce à une technique originale de cire et de pigments appliqués au fer à repasser.

Sans oublier l’oeuvre de Cristina Iglesias, créée spécialement pour cette exposition : « la chambre minérale humide ». C’est une sorte de labyrinthe où le
public est invité à rentrer. L’extérieur est quasiment nu, mais une jungle de végétaux envahit l’intérieur, tandis que de l’eau s’écoule sur les murs. L’oeuvre
est ouverte, mais avec une seule issue qui permet d’entrer et de sortir. Attention de ne pas s’y perdre.

D’une salle à l’autre, les artistes semblent mettre les spectateurs à l’épreuve. Nul n’en sort indemne.

Le 25/01/23 V.S. – F.L.