FEDERATION FRANCAISE DU LYCEUM CLUB INTERNATIONAL
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Réunion par Zoom

Cette réunion organisée par Isabelle Bertrand sur la demande de Muriel Hannart a pour objet de « discerner les moyens pour trouver une visibilité pertinente pour nos clubs sur les réseaux sociaux ». Elle est la première étape d’une réflexion collégiale internationale. Aujourd’hui, elle concerne les pays francophones.

Participent à cette réunion :
-Muriel Hannart, Présidente de l’AILC,
-Isabelle Bertrand, Présidente FFLCI, caroline Giard, Secrétaire FFLCI et Marijke Jansen, Trésorière FFLCI,
-Janet Blümli, Présidente de la Fédération Suisse, Leca Araujo, la co-présidente du club de Genève, Nathalie Duplain, responsable Sciences humaines pour le club de Neufchâtel,
-les présidentes ou représentantes des clubs français, accompagnées par des responsables de communication des clubs, Caen et Limoges étant excusés.
-ainsi que les deux webmasters de la FFLCI.
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Isabelle Bertrand remercie Muriel Hannart pour cette initiative et lui donne la parole

Muriel rappelle l’importance de cette problématique et la nécessité d’avoir une politique commune. Au dernier BCI, il a été noté que la communication était une priorité.
Isabelle est convaincue également que cet accès à l’information, par les réseaux sociaux, est incontournable et permet de toucher d’autres publics.
Les clubs français sont globalement encore peu familiers avec les RS mais les réticences s’atténuent derrière une curiosité montante. Il faut des énergies motrices.

Il ressort de tous les échanges :
1 ) qu’il faut se donner les moyens d’une visibilité de grande qualité, le contraire serait contreproductif.

2 ) qu’avant toute chose, il est absolument impératif d’établir une stratégie : définir les buts poursuivis en se positionnant sur les Réseaux Sociaux, (vitrine, liens entre clubs, ligne éditoriale, publics visés… ). Il s’agit avant tout d’informer pour attirer et éventuellement diversifier les recrutements.
Pour cela, Leca Araujo qui utilise les RS pour son activité personnelle attire l’attention sur la nécessité de travailler avec des personnes compétentes, professionnelles même pour garantir un fonctionnement viable, très régulier et qualitatif. Il vaut mieux ne rien faire que mal faire. Or, une qualité de communication implique une gestion du contenu et un investissement temps très important (gestion quasi-quotidienne par des personnes compétentes qui ont besoin que les clubs fournissent un matériau, photos, vidéos,… très qualitatif). Les comptes qui sont très suivis sont ceux qui ont de nombreux posts et stories qui attirent l’attention de nouvelles personnes. Il serait d’ailleurs intéressant de voir qui interagit.
Par exemple, Genève fournit 3 posts par semaine.
Un constat confirmé par Nathalie Duplain qui a été en contact avec des professionnels sur ce point.
Tous les clubs français présents interviennent pour exprimer l’orientation au sein de leur groupe, manque de familiarité, éventuelles réticences ou au contraire envie, compétences, choix du support…
Pour beaucoup, une mise sur les RS représenterait un surcroit de travail impossible à absorber actuellement, en l’absence des personnes aptes à l’assumer. La demande va reposer sur une organisation par la Fédération.

3) qu’il faut respecter toutes les lois (droits d’auteur, à l’image…)
Le lien entre la webmaster et la responsable de communication est indispensable.
Certains clubs avaient préparé des projets de comptes ou de pages Facebook, il leur est demandé d’attendre pour une cohérence nationale, voire internationale.

4 )que Le choix du réseau est à étudier :
Facebook s’adresse au plus de 50 ans. Beaucoup de Lycéennes y sont connectées. Il est souligné que ce RS semble appelé à décliner. Reste toutefois pour l’instant très utilisé.
Instragram entre les 18 et 34 ans selon des statistiques. Pourtant, beaucoup de nos entourages sont sur Instagram, correspondant d’ailleurs plus au créneau visé pour l’avenir. Très accessible, les stories éphémères sont incitatives. Très ludique, source d’information en temps réel.
Tik Tok s’adresse à des plus jeunes
Linkedin exclusivement aux personnes en activité professionnelle.
Il existe aussi des RS locaux aptes à toucher des personnes autour des clubs existants. L’intérêt est réel.
La tendance serait plus pour Instagram, sans exclure Facebook. Le choix sera défini par l’étude.
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En conclusion, le scénario le plus pertinent serait une gestion pyramidale partant de la fédération. Les clubs alimenteraient avec leur propre contenu. Il y aurait donc une page nationale avec des sous-pages. Il faudra créer une ligne éditoriale commune et définir un même style dans le fond et dans la forme.
Des formations seront à prévoir. Muriel propose de se mettre en lien avec une université, un étudiant d’une école de communication en lien avec un projet de fin d’étude.
Muriel et Isabelle proposent une conférence en ligne avec la Suisse pour regarder ensemble ce qui est sur leur compte et partager les éléments qui leur ont été donnés par des professionnels. Nathalie Duplain va interroger la professionnelle déjà intervenue auprès de leur club pour savoir si elle est d’accord pour un partage de lien.
De toutes façons, travailler avec une agence pourrait être très positif pour avoir des quidelines.
Par ailleurs, il ne faut pas attendre de miracles, le retour sur investissement n’est pas toujours à la hauteur des espérances. Il faut l’accepter et savoir en tirer certaines leçons.
Cette réunion a permis une synthèse intéressante avec l’apport très constructif de l’expérience des clubs suisses. La réflexion va pouvoir s’orienter désormais vers un début de concrétisation.

Marie Maire