Notre amie conférencière Claude-Mathilde MONET va nous parler de Nicolas de Staël, artiste tourmenté dont les pensées suivantes sont révélatrices :
“On ne peint jamais ce qu’on voit ou croit voir. On peint à mille vibrations le coup reçu, à recevoir, semblable, différent.”
“Ce que j’essaie, c’est un renouvellement continu et ce n’est pas facile. Ma peinture, je sais ce qu’elle est sous ses apparence, sa violence, ses perpétuels jeux de force. C’est une chose fragile, dans le sens “bon”, du “sublime”. C’est fragile comme l’amour.”
“Je crois que je m’oriente vers une peinture plus lumineuse et cela me met dans un état désagréable d’agitation permanente.”
“Tout doit se passer en moi. c’est avec le besoin intérieur, intime qu’il faut dessiner et ce n’est que comme cela que je ferai si je puis, du bon dessin, de la bonne peinture.”
“Plus vous saisirez que l’expression, c’est tout chez moi comme on ouvre une fenêtre, plus vous comprendrez que je ne peux l’arrêter en finissant les choses.”