Etre momentanément malade est toujours une période difficile à vivre, surtout lorsqu’il s’agit de problèmes médicaux graves et d’une durée importante. Mais lorsque nous savons que la guérison n’est pas loin, grâce à la compétence du corps médical et aux progrès de la pharmacopée, nous supportons cela sans trop de difficultés. Hélas, il arrive aussi que la maladie ait une possibilité d’évolution mortelle et que la médecine ne puisse plus rien faire pour stopper le processus, sinon le ralentir et soulager les douleurs physiques. Dans ce cas, les malades doivent aussi psychologiquement assumer cette étape vers une fin de vie, et c’est particulièrement difficile, non seulement pour soi, mais aussi pour l’entourage familial.

De généreuses associations bénévoles donnent de leur temps sans compter pour permettre à ces grands malades de mieux vivre leur douleur. Dans les milieux hospitaliers, des maisons de retraites, et à domicile, des volontaires viennent écouter, comprendre, parler, soutenir moralement. Leur aide, qui ne se substitue pas aux soins médicaux mais les complètent psychologiquement, est extrêmement appréciée, particulièrement par les malades, éloignés de leur famille et amis, qui trouvent là l’occasion d’exprimer toute leur détresse, mais aussi par les proches désemparés et impuissants devant l’évolution vers l’inévitable disparition de leur parent.
C’est une grande responsabilité pour l’accompagnant qui vient voir le malade et le recrutement se fait avec exigence. Après des entretiens avec les membres de l’association vient une formation initiale qui exige des qualités d’écoute et d’empathie, et l’acceptation d’une charte du bénévole avec obligation d’assister aux formations continues mensuelles, de participer aux groupes de paroles encadrés par des psychologue et des médecins et de donner régulièrement de son temps.

Une lycéenne de notre club, Corinne Noël, fait partie de l’ASPEC qui prodigue ses “soins palliatifs” dans le Calvados. Elle nous a fait profiter de son expérience personnelle qui nous a émue.

Le partage et l’entraide font parties de notre philosophie de lycéenne attentives aux soucis et malheurs arrivés dans les famille des unes et des autres.