C’est un beau film , on le savait, depuis “que la fête commence”, et l’inoubliable Philippe Noiret dans le role du régent,Bertrand T avernier s’y entend pour nous ramener dans cette France et à cette époque qui nous sont, à la fois familières, via les livres d’histoire, et étranges, tant les mœurs qui s’y pratiquaient, sont éloignées des nôtres..C’est une histoire d’amour, sans cesse contrariée, ,jamais aboutie. “Madame, Marie, mon enfant, je me permets de vous écrire,comme je me suis permis de vous aimer “… ça ,c’est Lambert Wilson, alias François de Chabannes, merveilleux. Mélanie Thierry, pulpeuse, ardente, réussit l’exploit de rester malicieuse , joyeuse même, vivante quoi, au milieu de tout ce formalisme, qui précisément contrarie cet élan vital …
Certaines scènes savoureuses: ah! la nuit de noce..quelle époque,ou finalement personne ne s’appartenait :
les manants appartenaient aux seigneurs,
les seigneurs,et d’abord leurs enfants,n’étaient que des pions dans le jeu cruel des plus puissants qu’eux …
Marie-Christine