De Miró à Warhol. La Collection BERARDO à Paris

16 octobre 2008 – 22 février 2009

«Un musée d’art contemporain digne des plus grandes capitales européennes a ouvert ses portes au Centre Culturel de Belém, à Lisbonne. (…) La collection, qui peut rivaliser avec celles de la Tate Modern de Londres ou du Centre Pompidou à Paris, est la première du genre au Portugal.» Le Monde , 31 juillet 2007

Né en 1944 sur l’île de Madère, José Berardo est l’un des plus importants entrepreneurs portugais. Emigré en Afrique du Sud à 19 ans, il y fait fortune en exerçant ses activités dans plusieurs domaines (vin, banque, télécommunication, or). Collectionneur invétéré, il se lance, à son retour au Portugal en 1986, dans l’art moderne et contemporain.

Grâce à un partenariat avec l’État portugais signé il y a deux ans ( à l’image de ce qui a été fait pour la collection Thyssen à Madrid), pour la constitution d’une fondation portant son nom, une partie de la collection Berardo, soit 862 oeuvres, est désormais présentée au Centre culturel de Belém, situé en face du monastère des Jerónimos,à Lisbonne. Il s’agit de la plus importante collection d’art moderne et contemporain du Portugal, l’une des plus intéressantes d’Europe.

Les soixante-quatorze oeuvres présentées au Musée du Luxembourg s’articulent autour de trois thème, selon un parcours à la fois stimulant et didactique: le surréalisme, l’un des axes majeurs de la collection pour la période avant la seconde guerre mondiale, l’abstraction de 1910 à 1945, et enfin un panorama évoquant les principales recherches plastiques de l’après-guerre jusqu’aux années 1960 avec, en particulier, un accent sur la confrontation Europe-Amérique avec le Nouveau réalisme et le Pop Art.

Les plus grands artistes internationaux du XXe siècle figurent dans cette superbe sélection (Picasso, Miró, Balthus, Mondrian, Ernst, Soulages, Pollock, Warhol…) aux côtés d’artistes moins connus mais non moins significatifs (Leroy, Castro, de Souza-Cardoso…), permettant ainsi de « faire l’expérience du XXe siècle, » selon les voeux de José Berardo lors de l’ouverture du musée qui porte son nom.