GAZETTE N° 19 - JANVIER 2024

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« L'ODYSEE DE L'ENDURANCE »

Le jeudi 18 octobre, notre conférencier Olivier Mignon nous a emmenés dans une aventure passionnante et périlleuse.

« L'odyssée de l'Endurance »

En 1895, le congrès international de géographie qui se tient à Londres encourage les explorateurs à entreprendre la conquête du pôle sud. Après les Belges, premiers à passer l'hiver en Antarctique, les Britanniques se lancent dans l'aventure.

 En 1901, Le capitaine Scott, un médecin et  l'explorateur Ernest Shackleton montent une expédition sur leur bateau le Discovery avec l'intention de planter l'Union Jack au pôle sud. Mais atteint du scorbut Shackleton doit abandonner l'expédition.

Shackleton né en Irlande  en 1874 a toujours voulu être marin. On le surnomme le Boss pour ses qualités en matière de logistique. Après l'échec du Discovery  il ne renonce pas à l’aventure et en 1907,  il monte une nouvelle  expédition vers le pôle sud sur le Nimrod mais à 180 km du pôle, il doit revenir faute de nourriture.

Avec ténacité,  en 1914 il décide de monter un nouveau voyage plus ambitieux: la traversée de l'Antarctique de la mer de Weddell  jusqu'à la mer de Ross en passant par le pôle sud ce qui représente 2900 km de marche.  Grâce à de nombreux  donateurs, il équipe 2 bateaux : l'Aurore basé en mer de Ross qui assurera le ravitaillement tout le long de la marche et l'Endurance.

Il recrute 26 hommes dont le capitaine Franck Wild, 2 chirurgiens, 1 cuisinier, 1 photographe cinéaste.

Outre la nourriture et les réchauds à pétrole, il embarque des chiens capables de supporter des températures dé - 40 à -50 degrés.
Le bateau prend le large le 26 octobre 1914. Le 5 novembre l'Endurance arrive à Grytviken en Géorgie du sud. Lé 4 décembre il arrive en mer de Weddell
mais les conditions météorologiques se détériorent et le 19 janvier 1915 le bateau est bloqué par les glaces ce qui oblige l'équipage à un hivernage forcé.

Malgré cette situation, l'équipage a le moral et ne reste pas inactif. Il organise des parties de foot sur la banquise, des bals costumés, l'entraînement des chiens, le relevage d'échantillons par les scientifiques.

Le 18 octobre 1915, l'Endurance est soulevée par les glaces et sous la pression, l'eau entre dans le bateau. Le 27 octobre 1915, Shackleton donne l'ordre d'abandonner le navire qui sera broyé par les glaces et retrouvé en 2022 par 3000 m de fond dans la mer de Weddell.

La vie s'organise sur la banquise. De campement en campement Shackleton veut rejoindre l'île Paulet.

La banquise se brise enfin  et Shackleton  décide de mettre les 3 chaloupes à la mer. Ils accostent sur l'île de l'Eléphant. Cette île étant inhospitalière, Shackleton décide avec cinq hommes, d'aller chercher du secours en Géorgie du Sud dans une chaloupe améliorée par le charpentier.

Le 10 mai 1916, ils réussissent à accoster mais doivent franchir désormais des cols montagneux  pour atteindre les lieux habités de l'autre côté de l'île. Le 21 mai 1916 une sirène leur indique qu'ils sont arrivés – enfin -  à la base baleinière.

Shackleton envoie un bateau pour récupérer ses hommes restés sur l'île de l'Eléphant. Tout l'équipage de l'Endurance est sain et sauf.

Shackleton retourne en Angleterre en mai 1917.
En 1921, il retourne en Antarctique où il meurt d'une crise cardiaque.
Il est enterré à Grytviken en Géorgie du Sud.

Pour en savoir plus :  

L’Odyssée de l’Endurance par Ernest Shackleton. Editions Payot

Histoire d’une survie. L’Expédition Shackleton  en Antarctique 1914-1917. Editions du Chêne

Sir Ernest Shackleton  par Brigitte Lozerc’h Editions du Rocher

L’aventure des Pôles par  Claude Lorius. Découvertes Gallimard


VISITES A LILLE - HOSPICE COMTESSE ET MAISON NATALE DU GENERAL de GAULLE

Visite de l’Hospice Comtesse et de la maison natale du Général de Gaulle

Hospice Comtesse

Notre matinée a commencé par la visite de  l’Hospice Comtesse (ouvert au public en 1962) où nous allons nous plonger dans un voyage du XIII° au XVIII° siècle. La Comtesse de Flandre fonde en 1237 l’hôpital Notre Dame dans son propre Palais ; c’est une institution charitable au cœur de la ville qui accueil malades et pèlerins.

La cour d’honneur atteste des richesses de l’architecture de l’époque, comme nous le retrace notre guide passionnée. Ces bâtiments seront classés Monuments Historiques en 1923

Nous découvrons au rez-de-chaussée, en entrant dans la cuisine puis dans le réfectoire, la vie quotidienne des Augustines. Là,  dans l’intimité d’une maison flamande nous contemplons la faïence lilloise, divers objets et de superbes peintures. La vocation spirituelle et hospitalière des lieux se retrouve successivement dans la chapelle baroque, le parloir, la pharmacie et la lingerie.

A l’étage, nous poussons la porte de l’ancien dortoir des religieuses et pénétrons dans la salle des malades du XV°. L’histoire de Lille depuis l’Ancien Régime jusqu’à la Révolution Française est retracée sur de nombreuses œuvres exposées sur les murs. Ces dernières relatent les réjouissances populaires et la vie marchande. La vocation de ce lieu se transforme alors en mission d’assistance publique. Jusqu’en 1940, les bâtiments hébergeront des orphelins appelés « les Bleuets » et des vieillards invalides « les Vieux Hommes ».

Il nous a manqué un peu de temps pour visiter le jardin médicinal mais nous étions attendus pour un apéritif surprise offert par notre Ami Guy. Notre déjeuner s’est déroulé dans ce même quartier à « l’Assiette du Marché » où toutes et tous avons pu échanger sur la fin de l’été et  les projets automnaux …Notre après-midi s’est poursuivie par une visite guidée de La Maison Natale du Général de Gaulle.

Maison natale du Général de Gaulle

Au  9 rue Princesse  se situe la maison où Charles de Gaulle naquit le 22 novembre 1890 et où il vécut jusqu’en 1912. C’est aujourd’hui la seule maison bourgeoise de la fin du 19ème siècle au Nord de Paris qui se visite entièrement. Dès l’entrée, nous avons une impression d'immersion dans les années 1890.

Propriété de la Fondation Charles de Gaulle, elle est gérée par le département depuis 2014.

Nous avons pu admirer au rez-de-chaussée le petit salon où étaient reçus les visiteurs étrangers à la famille et où nous avons pu admirer les 707 pochoirs repeints selon le modèle d’origine, le grand salon, la salle à manger où les repas se prenaient en silence pour les enfants.

Sur la table, nous avons pu admirer une pépite : un porte-ananas. Cet objet avait une fonction particulière celle de présenter un ananas (fruit exotique rare et cher à cette époque). Les grandes maisons les présentaient et parfois même les louaient lors de réceptions !

Enfin le jardin d’hiver est la pièce emblématique de la maison où jouaient les enfants et spécialement Charles qui avait une prédilection pour les soldats de plomb. Cette véranda très en vogue à l’époque a été restaurée à l’identique au moment des travaux. La structure de fer, la marquise, la couverture en écailles et les vitraux sont caractéristiques du 19ème. La face cachée dévoile le volet plus secret : la cuisine et l’office.

A l'étage, on trouve la chambre dite natale avec le berceau appelé bercelonnette et la magnifique robe de baptême en dentelle.  On trouve ensuite la chambre de la grand-mère de Charles de Gaulle, Julia Maillot, qui comporte un oratoire puis une chambre d’amis où l’on peut lire une lettre écrite par le Général et enfin une lingerie.

Cette visite nous a plongés dans l’atmosphère de l’époque pour notre plus grand plaisir.


GAZETTE N° 18

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POT DE RENTREE - 28 SEPTEMBRE 2023

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BLOC-NOTES N° 5 SEPTEMBRE/OCTOBRE 2023

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